Fête de la science : le trajet de la flamme olympique des élèves de Louailles

Les samedi 7 et dimanche 8 octobre, la classe des CE1-CE2( débutés avec les CM1actuels) de l’école de Louailles présentait son projet scientifique et technologique, construit autour des circuits électriques et du parcours de la flamme olympique. L’enseignante précise que beaucoup d'enfants sont venus sur le village des sciences le samedi et le dimanche à Sablé-sur-Sarthe. C’est en effet presque la moitié de la classe, environ 15 enfants, qui s’est déplacée pour présenter le projet, sur un stand mis à disposition par l’organisation de la Fête de la Science à Sablé sur Sarthe. Les élèves ont aussi pu visiter l'ensemble de l'exposition de la fête des sciences avec les familles.
Le CPD sciences et technologie est allé rencontrer la classe pour en savoir plus sur l’origine et le déroulement du projet. Il a posé quelques questions aux élèves et à leur enseignante, Dominique Claisse.

L'enseignante indique que tout est parti du Mondial de foot qui a été un élément déclencheur. Les élèves devaient placer les équipes sur le planisphère. En parallèle de la séquence effectuée en géographie, un travail de découverte et production écrite sur les sports pratiqués par les élèves de la classe a été mené.
La classe a donc commencé un travail sur le sport comme support transdisciplinaire. Plus tard dans l'année, un projet de classe découverte a permis de travailler sur l'électricité. Le projet présenté par Maine Sciences permettait de reprendre ces deux axes très porteurs .
L’idée est venue rapidement de matérialiser le trajet de la flamme olympique, à l'aide d'un circuit électrique, d’une carte et de LED.(C’est donc le domaine d’apprentissage technologique qui a été choisi pour aborder la thématique scientifique de l’olympisme.)

• Pour l’électricité l'assemblage du lignage était parfois difficile à réaliser, pour que les circuits fonctionnent correctement.
• Quand on a fait de la géographie de la France, se repérer sur le quadrillage n'était pas toujours très facile, mais j’ai appris beaucoup de choses.
• C’était bien, mais il fallait sans cesse effacer et recommencer.
• C'était assez difficile de repasser sur les traits et de placer correctement les gommettes.
L’enseignante indique que le circuit électrique était caché et que cela représentait une vraie difficulté pour les élèves, puisque celui-ci était situé de l'autre côté de la planche sur laquelle s'allumaient les LED. « C’était difficile de choisir combien mettre de LED, car on avait besoin de beaucoup de batteries et le projet devait être transportable, alors on a dû faire des choix stratégiques sur les implantations des lumières et réduire le nombre de lieux qui matérialisaient le trajet de la flamme olympique. »

• Ce qui m'a bien plu dans ce projet, c'est le lien que j'ai pu faire avec les villes que je connaissais et en découvrir d'autres.
• Ce qui m'a plu dans ce projet, c'est le lien avec le parcours de la flamme olympique et le travail sur l'électricité que nous avons fait en technologie.
• Ce qui m'a plu dans ce projet, c'est de pouvoir fabriquer la carte d'Europe et de découvrir ainsi d'autres pays que je ne connaissais pas.
• Ce qui m'a plu dans ce projet, c'est d'apprendre à tracer et à agrandir des cartes.

• Nous avons appris le trajet de la flamme et son passage par Paris.
• Nous avons appris que la flamme olympique était allumée en Grèce.
• Nous avons travaillé sur le bateau qui s'appelle le Belem et nous avons suivi tout son trajet.

• J'ai bien aimé ce projet, parce que j'ai fait plein de sciences à l'école et que j'adore les sciences.
• Moi, quand je serai grande, je veux être scientifique et apprendre aux enfants à faire des sciences. Je fais beaucoup de sciences et beaucoup d'expériences à la maison.
• J'adore ce genre de projet, parce que la science ça se fait en équipe et qu’on n’est pas tout seul à travailler.
• Oui, j'aime bien, parce que on fait plein de choses à chaque fois et des choses différentes qui changent du travail habituel en classe.
• J’aime bien ce projet, parce qu’on fait des choses qu'on peut louper et qu'on peut recommencer jusqu'à ce que l'on réussisse.
• J’aime bien ce projet, parce qu'on apprend beaucoup de choses, comme par exemple comment allumer une ampoule.